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TVA nouvelles: Les fous du VR en mode vanlife grâce à un modèle dernier cri fabriqué à Terrebonne

Source: TVA nouvelle 

La vanlife à la sauce baby boomer s’invite au Salon du VR, cette année, grâce à un véhicule récréatif dernier cri fabriqué à Terrebonne. Long de 21 pieds, le Montecarlo donne des envies de retraite à tous ceux qui voient son intérieur en fibre de verre.«On le construit sans bois. C’est le nerf de la guerre», lance Jessica Galarneau, en plein cœur du Salon du véhicule récréatif, au Palais des congrès, à Montréal. La patronne du Groupe Prestige va en produire 120 exemplaires, en 2024, contre une centaine l’an dernier.

 

Jessica Galarneau a commencé à 13 ans dans l'entreprise de son père. La femme de 33 ans la dirige depuis 10 ans déjà.

photo julien mcevoy

Jessica Galarneau a commencé à 13 ans dans l’entreprise de son père. La femme de 33 ans la dirige depuis 10 ans déjà.

 

Il est fabriqué sur un châssis Promaster ou Transit par Gala RV, une branche de l’entreprise fondée en 1988 par son père. L’intérieur 100% en fibre de verre rappelle un bateau et plaît beaucoup à ceux qui le visitent, a constaté Le Journal, jeudi

«Dès que les gens le voient, ils le veulent», rigole la femme d’affaires de 33 ans aux commandes de l’entreprise depuis 10 ans.

 

Le FB21 sort de l'usine de Gala RV à Terrebonne et se détaille 185 000 $. Conçu pour plaire aux 50 ans et plus, il rappelle un voilier ou un gigantesque RV de 45 pieds.

photo julien mcevoy

Le FB21 sort de l’usine de Gala RV à Terrebonne et se détaille 185 000 $. Conçu pour plaire aux 50 ans et plus, il rappelle un voilier ou un gigantesque RV de 45 pieds.

 

Ce produit de la MRC des Moulins est fier d’offrir du boulot à 30 personnes grâce à son usine, en plus des 70 autres emplois chez les sous-traitants du Québec dédiés à Gala RV. Quelques pièces seulement – réfrigérateur, auvent – viennent d’ailleurs dans ses camions.

Avec sa douche, ses deux éviers, ses deux tables rétractables, ses sièges pivotants, ses panneaux solaires et tout le reste, le Montercalo est conçu pour plaire aux 50 ans et plus. Cette quête d’aventures se paye: 185 000$, sans location possible.

 

L'intérieur est fabriqué avec huit grosses pièces de fibre de verre. Le plancher en est une, comme la douche ou le bloc cuisine.

photo julien mcevoy

L’intérieur est fabriqué avec huit grosses pièces de fibre de verre. Le plancher en est une, comme la douche ou le bloc cuisine.

 

FINI, LE 45 PIEDS

L’ambition de Jessica Galarneau est de remplacer le mastodonte de 45 pieds dans le cœur des Québécois. Mais elle n’est pas seule à essayer.

Le salon accueille 21 exposants qui transforment le palais des congrès en gigantesque labyrinthe de VR jusqu’à dimanche. L’occasion est parfaite pour zieuter, rêver et qui sait… acheter.

 

 

À l'ouverture du Salon du VR, jeudi matin, une longue file de curieux attendait d'entrer.

photo julien mcevoy

À l’ouverture du Salon du VR, jeudi matin, une longue file de curieux attendait d’entrer.

 

«On a déjà une Dodge Caravan modifiée. Ça va être notre deuxième été, on regarde pour un classe B», raconte Manon Roof, que Le Journal a rencontrée jeudi en compagnie de son amoureux, Bertrand Roof.

 

Bertrand et Manon Roof ont visité le Salon du VR, jeudi matin. Le couple de Pointe-aux-Trembles souhaite passer à un véhicule de classe B sous peu.

photo julien McEvoy

Bertrand et Manon Roof ont visité le Salon du VR, jeudi matin. Le couple de Pointe-aux-Trembles souhaite passer à un véhicule de classe B sous peu.

 

Un autre couple croisé plus loin était là pour zieuter, se donner des idées. «On approche de la retraite. Déménager dans plus petit et voyager, c’est un projet stimulant», rêve Antoine Galarneau, un technicien minier de 49 ans de Saint-Jean-sur-Richelieu.

 

Antoine Galarneau a dû poser seul pour Le Journal, jeudi. Son amoureuse ne voulait rien savoir de la caméra!

photo julien mcevoy

Antoine Galarneau a dû poser seul pour Le Journal, jeudi. Son amoureuse ne voulait rien savoir de la caméra!

 

PAS JUSTE POUR LES VIEUX

Ces deux couples sont la clientèle cible de Jessica Galarneau. Ils justifient à eux seuls la présence du Groupe Prestige au salon.

S’ils peuvent tomber sur le Montecarlo ici, c’est grâce au travail de huit hommes qui ont monté le kiosque dans la nuit de lundi à mardi. Le Journal était sur place.

 

L'équipe du Groupe Prestige, dans la nuit de lundi à mardi, a fini de monter le kiosque à 4h du matin.

photo julien mcevoy

L’équipe du Groupe Prestige, dans la nuit de lundi à mardi, a fini de monter le kiosque à 4h du matin.

 

«On a hâte de rencontrer les gens. Nos clients racontent leurs voyages avec des étoiles dans les yeux, ils publient des photos magnifiques aussi», nous a dit l’un d’eux, entre deux coups de marteau.

 

Yanick Gauvreau travaille chez Groupe Prestige depuis 2017. Il est responsable du service à la clientèle.

photo julien mcevoy

Yanick Gauvreau travaille chez Groupe Prestige depuis 2017. Il est responsable du service à la clientèle.

 

Les clients ne sont pas enthousiastes que sur les réseaux sociaux, où le groupe Facebook des propriétaires regorge effectivement de photos qui font rêver. Deux d’entre eux donnent même de leur temps pendant le salon pour accueillir les visiteurs.

«C’est énergisant d’être ici», se réjouit Pierre Labelle, 29 000 km au compteur depuis 2019. Patricia Leroux, elle, en compte 13 000, ce qui inclut son périple d’un mois dans les maritimes, dont elle parle avec émotion.

 

Patricia Leroux et Pierre Labelle sont du groupe de propriétaires de Montecarlo. Les deux ont accepté de faire du bénévolat de jeudi à dimanche pour propager la bonne parole.

photo julien mcevoy

Patricia Leroux et Pierre Labelle sont du groupe de propriétaires de Montecarlo. Les deux ont accepté de faire du bénévolat de jeudi à dimanche pour propager la bonne parole.

 

Grâce à cette communauté, Jessica Galarneau n’a presque rien à faire pour convaincre les boomers d’acheter son produit. Mais elle ne se limite pas qu’à eux.

«Les professionnels qui ont la chance de télétravailler nous aiment beaucoup. Notre clientèle est de plus en plus jeune», se targue l’entrepreneure de 33 ans.

 
 
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